« Peut-être la plus belle Brasserie du monde »

La Cigale n’est pas un restaurant comme les autres.

Ce n’est pas la énième brasserie de France à ouvrir à 7h30 et à fermer ses portes à minuit et demi pour mieux recommencer le jour suivant. La Cigale EST La Cigale, et c’est à Nantes que cela se passe depuis plus d’un siècle. Si la magie est dans le décorum, dans les ors d’un XIXe à la sauce Offenbach, elle se lit aussi sur les visages de ses visiteurs, illustres et anonymes. Cette magie, c’est le sourire.

L’expression la plus simple, la plus immédiate d’un bonheur qui nous va droit à l’âme. On entre à La Cigale de gaieté de cœur, avec plaisir, d’un pas alerte en connaisseurs des lieux ou sur la pointe des pieds pour les néophytes. Et la joie est au rendez-vous. Elle délie les langues, incite aux confessions, aux éclats de rire. Elle favorise les repas d’affaires, elle est propice aux amoureux. Et cette ambiance, cette convivialité entretenues comme un feu rejaillissent en cascade de la salle aux cuisines. Serveurs, chefs de rang, marmitons, maîtres d’hôtel, comptables, écaillers partagent en chœur la bonne humeur générale.

La Cigale n’est pas une brasserie, c’est une institution du bonheur, un temple de la joie et du plaisir de vivre pour les Nantais et les gourmands de la Terre entière. On y vient bien sûr pour se restaurer et, rassurez-vous, la table est – dit-on – succulente en toute saison.

« Histoire »

Plus de 120 ans de purs délices

La Cigale éclaire le cœur de Nantes depuis le 1er avril 1895, et ce n’est pas une blague. Si vous voulez passer pour un érudit, annoncez entre la poire et le fromage qu’elle est l’œuvre de l’architecte céramiste Émile Libaudière.

Et pour enfoncer le clou, ajoutez qu’elle témoigne de la démesure de l’époque Modern Style. Si les bourgeois nantais y étaient à leur aise, La Cigale a toujours fait de l’œil aux artistes. Les surréalistes adoraient l’endroit et y avaient leur table comme André Breton ou Jacques Prévert. Jacques Demy tourna là son film Lola en 1961, et les comédiens de passage au théâtre en face font rituellement honneur à sa carte. Classée monument historique en 1964, la belle Cigale se mua en self-service… Sauvée de l’abandon en 1982, elle sortit de l’oubli tel un phénix de ses cendres pour repartir à la conquête des cœurs et des palais. Emblématique de la culture nantaise, haut lieu du goût, de la gourmandise et du savoir-vivre dans la tradition des grandes brasseries françaises du XIXe siècle, l’adorable Cigale fait toujours l’actualité.

« Philosophie »

Si nous devions résumer la philosophie de La Cigale, trois mots suffiraient : Gentillesse, Fraîcheur et Qualité.

Gentillesse de l’accueil, du service, que complètent discrétion et élégance, signes distinctifs des grandes maisons. Fraîcheur des produits, venant pour la grande majorité des producteurs du département, que magnifie une carte renouvelée au fil des saisons. Qualité des mets, des recettes dans les assiettes, qui rime avec la qualité de l’ambiance tout au long de la journée.

Telle est la philosophie de la maison : vous accueillir gentiment, vous servir de bons produits, bien frais, bien cuisinés, et être à l’origine de moments festifs inoubliables. GFQ : trois lettres qui en disent long sur une façon délicieuse de concevoir la table et ses plaisirs…